Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

assoniplusnimoins@yahoo.fr

10 février 2011

Emmanuelle Froumenty et Marie Maurice Militantes

 

 

 

 Emmanuelle Froumenty et Marie Maurice

 Militantes présentes sur les lieux

 

 0033/6.26.73.78.08

 leilamanusan@yahoo.fr

 

 

 

Communiqué de presse

 

_________________________________________________

 

 

Au nom de la justice sociale, accordons à tous les mêmes droits!

 

 

     En ce début d'année 2011, des évènements ont bouleversé le quotidien de neuf familles Roms de Roumanie, qui squattaient depuis plus de deux ans et demi une maison de la Communauté Urbaine de Bordeaux, située à Cenon. Leur présence était alors tolérée autour d'une volonté d'intégration sociale des familles, leurs enfants étant scolarisés et leurs demandes de cartes de séjour remises à la préfecture, suivant les recommandations du Conseil de l'Europe.


 Vendredi 28 janvier

 


     En début d'après-midi, de nombreux Roms sont à l'extérieur en quête d'un travail et à ce même moment les pompiers sont en route pour un incendie, de provenance inconnue, survenu dans une partie non utilisée de leur squat. Par « mesure de sécurité », les habitants sont délogés par les forces de l'ordre, et le maire prétend leur avoir donné quatre heures pour récupérer leurs affaires personnelles. Pourtant, nombreuses manquent aux familles. A 20h, sous un froid glacial, la DDASS leur propose une nuit en chambre d'hôtel, ce que refusent les membres du Collectif RomEurope. déjà sur place, qui soumettent l'idée, approuvée, d'un refuge au gymnase Palmer de Cenon, mis à disposition dans le cadre d'un « plan grand froid » en partenariat avec le Samu social. Ainsi, les familles ne sont pas éloignées de la commune, et invitent cette dernière à prendre ses responsabilités. Les 46 Roms dont 22 enfants et 3 nourrissons sont accompagnés par les militants, instituteurs et particuliers pendant que les fenêtres de la maison sont cimentées.


nn

 

     La nuit au gymnase s'annonce provisoire comme l'ordonne Michelle Cazanove, sous-préfète d'astreinte ce week-end. L'évacuation du gymnase devra se faire avant 8h le lendemain matin. Constatant la mobilisation en faveur des Roms, elle accepte de repousser l'évacuation jusqu'à 12h « si nécessaire ». Les associations Procom et Médecins du monde aspirent à une « proposition concrète » d'Alain David, maire de Cenon. Mais celui-ci annonce qu'un relogement n'est pas possible « administrativement », à l'heure des élections cantonales, dans un contexte où le voisinage serait dérangé. Fatalité ou coïncidence de l'incendie? Alain David nous apprend que cette maison anciennement squattée va être démolie mardi prochain. Conformément à la loi, la préfecture devrait prendre en charge sous 48h les trois familles possédant un récépissé de carte de séjour. Or, le délai avancé est de 15 jours. Il y a encore de quoi se poser des questions face à l'opacité de la situation, alors que les familles se concertent afin d'éviter une double exclusion de celles qui, bien qu'en situation régulière, n'ont pas de récépissé. Que faire et où aller? Une collecte de fonds est alors improvisée par les militants des droits de l'homme afin de répondre aux besoins vitaux des nourrissons et des enfants, complémentaire à l'aide alimentaire de la Protection Civile aussi sur place. Peu avant minuit, des lits et couvertures supplémentaires sont livrés sous la direction de la sous-préfète, bien que la directrice du Samu social affirme que « les Roms prennent la place des SDF français ».

 

 

 Samedi 29 janvier

 


     Il est 6h30. Les militants se réunissent au plus grand nombre afin de soutenir les familles et de « négocier » cette rude décision, suite à une évacuation qui ressemble à une expulsion indirecte. Tout comme l'incendie à Orly le 26 janvier 2011[1]. Mais encore, au 20 novembre 2010[2] à Lyon où l'on s'est demandé si des policiers avaient gazé un chien ou des Roms. En outre, humainement, il est inacceptable que les familles partent le ventre vide et sans perspective de relogement. Pourtant, selon la sous-préfète, ce n'est pas « une situation d'urgence »,les familles « viennent de la rue et doivent y retourner ». Roms, militants et associations attendent ses propositions. Refusant la transparence du débat, elle demande alors une concertation à huis clos. Pendant ce temps, une équipe de citoyens sillonne les communes afin de réquisitionner des logements et mettre fin à cette inaction des politiques en ce mois d'hiver. Avant midi, heure ultime de l'évacuation du gymnase, une délégation comportant Procom, Médecins du monde et deux Roms, Danut, et Léonard, porte-parole des familles pour sa maîtrise de la langue française, relogé il y a trois ans par les associations. La situation sanitaire ne permet pas à Laurent Seban, médecin, d'accepter que les 25 enfants, dont trois nourrissons, repartent dans le froid avec une couverture comme seul toit. A défaut d'une proposition concrète et durable, la délégation exige un maintien des familles dans ce gymnase afin de leur laisser le temps de rebondir et de trouver par elles-mêmes une solution. En présence de la presse, le délai est accordé jusqu'à lundi 8h, comme pour soigner une image politique aux yeux des futurs électeurs. Danut prend son accordéon, on esquisse quelques pas de danse et de beaux sourires apparaissent sur les visages, exprimant un soulagement immédiat, celui de ne pas se retrouver dehors avec les enfants sous le bras. Dès le début d'après-midi, le Secours Populaire apporte rapidement une aide alimentaire et vestimentaire, tout comme le maire de Cenon qui finit par offrir les repas du soir. Jouant la carte de la division, un élu l'accompagnant ne s'est pas abstenu de dire à un rom qu'il devait se méfier des associations présentes, une manière de créer la méfiance et de fragiliser l'unité au gymnase. Les hommes Roms repartent en repérage d'un nouveau squat. Danut en a déjà trouvé un et s'y installe avec sa famille.

 


 Dimanche 30 janvier

 

     En soirée, les familles se préparent à quitter les lieux lundi matin à 7h. Par chance, ils ont trouvé une maison abandonnée proche de l'ancienne, à Lormont, à proximité du tramway et des écoles. Les chefs de famille prennent l'initiative d'aller nettoyer le nouvel habitat, comprenant six pièces, une véranda et un garage. On sait déjà qu'il n'y a ni eau ni électricité. Alors que des femmes nettoient l'espace du gymnase, d'autres expriment leur inquiétude, allégée cependant par cette mobilisation remplie d'humanisme, sans oublier de remercier Dieu. En effet, ces conditions de vie sont bien meilleures qu'en Roumanie. Les enfants, eux, se soucient de leur présence lundi à l'école sans leur cartable.

 Dans la nuit, un incendie survient dans un autre squat de Roms bulgares, d'environ 50 personnes, situé avenue Thiers. Plus tard, des bulgares délogent Danut et sa famille, qui reviennent au gymnase Palmer par sécurité.

 


 Lundi 31 janvier

 

 Il est 7 heures. Certains militants boivent leur café, d'autres aident à porter les quelques cabas dans leur véhicule personnel. Les enfants ont hâte d'être à l'école, portant les mêmes vêtements que vendredi. Aucun signe de la Mairie de Cenon ni de la préfecture, mais le délai est respecté. Les trajets du gymnase à la nouvelle maison sont assurés rapidement et les enfants conduits à l'école.


bb

 


     Dans la matinée, les démarches sont administrées par deux délégations, à la Mairie de Lormont et au Centre Communale d'Action Sociale pour solliciter une aide alimentaire, approuvée aussitôt. Le soulagement se ressent pour les Roms quand les provisions sont livrées, même s'ils ne sont pas habitués à ce que l'on mange en France. Les premiers dons collectés arrivent. En milieu d'après-midi, l'association Procom arrive à obtenir l'accord d'Alain David, maire de Cenon pour la récupération des affaires laissées dans l'ancien squat. En deux jours, les matelas et vêtements auraient été mangés par les rats, tout n'a pas été retrouvé. Un camion était prévu à cet effet, or, les autorités ont refusé son départ pour le nouveau squat. Ce sont donc les bénévoles, qui, sans hésitation, ont mis leur véhicule à disposition. Bien que convenue, il semblerait que cette situation dérange quelque peu le maire de Cenon. On l'aperçoit discuter discrètement avec un journaliste de Sud-Ouest, soulevant probablement des recommandations relatives à son futur article.

 Pendant ce temps, on s'active au nouveau squat. Un point d'eau est signalé à quelques pas et l'installation du compteur électrique a été demandée à la mairie de Lormont par Procom. Les deux cheminées devraient être ramonées afin d'éviter l'intoxication. On s'en accommode, témoignant péniblement de ce qu'il manque pour vivre réellement sous ce toit. La journée paraît longue, il y a tant de choses à faire.

 


 

[1]http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Incendie-d-un-campement-de-Roms-259707/

 

[2]http://www.rue89.com/2010/11/20/a-lyon-la-police-a-t-elle-gaze-un-chien-ou-des-roms-17681

 

 

 

 Mardi 1er février

 


     Les chambres s'aménagent petit à petit en cloisonnant l'espace afin que chacune des neuf familles trouve sa place. Tout le monde n'est pas confortablement logé, jusqu'à que le Secours Populaire apportent des matelas et des couvertures. Certains bricolent le garage qui ne peut pas être chauffé par manque de moyens, en l'isolant avec des planches de bois. Dans l'ancienne salle de bain dégradée, ça scie, coupe, clou avec des outils prêtés ou donnés, pour créer une chambre supplémentaire. La famille de Danut s'installe dans la véranda où l'humidité pose problème. Toutes les pièces ne sont pas chauffées, les uns s'installant avec d'autres en attendant. Les nuits sont rudes, tout le monde dort habillé pour lutter contre le froid, la fatigue s'accumule, rhumes et mal à la gorge apparaissent. Dans l'après-midi, du bois est déchargé, don d'un anonyme, et notamment des sommiers, vêtements pour enfants, boîtes de conserve, et serviettes de bain amenés par des instituteurs. Les enfants rentrent de l'école avec leur goûter qu'ils partagent avec les plus petits.


kk


L'ancien squat à Cenon est désormais démoli, comme l'avait annoncé le maire. Un nouveau projet d'urbanisme va certainement voir le jour en échange de neuf familles en survie incertaines d'une prochaine expulsion.

 

 

 Mercredi 2 février


 La situation des familles roms attire la presse, les étudiants de l'IUT de journalisme sont présents. Le représentant du Secours Populaire, qui vient juste d'arriver en camion, refuse d'être filmé comme cela lui a été spécifié. Les hommes aident à décharger les cageots de nourriture, des matelas supplémentaires et de nombreux sacs de vêtements. Bien que le minimum ait été donné, la nervosité se ressent. A la tombée de la nuit, c'est un peu le brouhaha à l'heure où il faut distribuer les vêtements, comme si, les uns et les autres voulaient « tout » pour ne manquer de « rien ». Un comportement face à la détresse que les 46 roms ont vécu. Un des plus âgés coordonne la distribution dans le chahut. Le calme revient vite, lorsque chacun découvre les nouveaux vêtements dont il pourra se vêtir aussi bien pour aller à l'école que pour chercher du travail.

 

_________________________________________________

 

 

 Bien que la vie des Roms suive inéluctablement son cours, il est grand temps que les politiques se saisissent du problème relatif au projet de Maîtrise d'œuvre Urbaine et Sociale, diagnostiqué depuis plusieurs mois par la Communauté Urbaine de Bordeaux.


IMG_0530

 


         Nous espérons que les associations militantes des droits de l'homme s'unissent de plus en plus afin de bousculer l'inertie des pouvoirs publics qui sont bien au chaud dans leur bureau. Les expulsions abusives de l'été 2010, recouvrant de corruption passive, tendent à démontrer que les Roms sont considérés comme des sous-citoyens tels des parias européens. De plus, il est important de savoir que la plupart des Roms fuient une extrême précarité en Roumanie et en Bulgarie notamment. Il leur est également difficile de travailler légalement, saisissant les opportunités non déclarées pour subvenir à leurs besoins. Ceci donne une place légitime à l'esclavagisme moderne et à un apport largement pécuniaire aux employeurs, ne jouant par leur rôle en terme de démarches auprès des préfectures afin de régulariser leur situation sociale et salariale.

 

 A l'heure où l'État ne remplit plus ses obligations, et laisse les familles dans un grand dénuement, nous appelons au don de vêtements, matelas, lits, jouets pour enfants, couvertures, pour les plus démunis.


___________________________________________________________________________________

 

 

Publicité
Publicité
10 février 2011

Nouvelles 2011

Depuis bien longtemps, l'œil était plus

concentré sur le terrain que sur ce blog!


      L'équipe de l'association s'est éparpillée. Beaucoup garde un bon contact auprès des tsiganes de la région bordelaise. Aujourd'hui, ce blog tiendra plus d'informations relatives à la situation sociale des tsiganes en France qu'en Roumanie.

     Les dernières actions se sont déroulées en 2009, dans le même village de Csavas en Roumanie afin de poursuivre les rénovations de la Maison Culturelle, allant du changement de porte à la peinture. De nouvelles expériences qui ont duré trois mois: mariages, baptêmes, désherber les champs de maïs, s'occuper du jardin....la belle vie à la campagne!

     De retour en France, il y a aussi beaucoup de choses à faire auprès des migrants roumains ou bulgares: aide administrative, conseils, orientation sanitaire et scolaire, soutien scolaire, aide vestimentaire...etc. Une manière de donner un peu de son temps à ceux qui en ont besoin. Des amitiés sont nées de ce soutien, un vrai plaisir de se retrouver même si de temps en temps, le quotidien est rude, surtout en hiver.

     A Bordeaux, les familles bulgares sont plus nombreuses que les familles roumaines. La langue Romani n'est alors pas la même, ceci dit, nous arrivons quand même à communiquer. De nombreuses familles vivent en squat par manque de moyens, cependant beaucoup saisissent l'opportunité de travailler et arrivent à payer leur loyer.

     Ainsi va la vie, autour de laquelle le respect des droits manquent parfois, car en fin de compte, ce n'est pas simple d'être gitan!

                                    Manou



   
15 avril 2008

De retour de Roumanie depuis peu, Manuela

roumanie_079

De retour de Roumanie depuis peu, Manuela retrouve les plaisirs franchouillards, et redécouvre la culture française

Oui oui elle existe !!

roumanie_034

La tête déboussolée par deux modes de vie totalement différents aussi agréables l'un que l'autre

roumanie_075

Actuellement le projet des Ateliers Artistiques et Scolaires est disons en stand by....les moyens manquent, le ventre du compte en banque est affamé, comme tout projet il a besoin d'être renfloué....

roumanie_369

Ceci dit, l'énergie ne manque pas....Nous espérons fortement que les Ateliers artistiques et d'alphabétisation soit mis en palce en septembre 2008, avec les moyens du bord, de manière informelle, en attendant une subvention afin de rémunérer un professeur sur place

roumanie_412

Les Ateliers Artistiques font tout de même leur petit bout de chemin

et des ateliers d'alphabétisation ont été amorçé cet hiver de manière informelle et individuelle

Petit à petit, l'oiseau fait son nid !!!!

à bientôt.....Manuela

8 novembre 2007

LES ATELIERS ARTISTIQUES ET SCOLAIRES DE CSAVAS /

LES ATELIERS ARTISTIQUES ET SCOLAIRES

DE CSAVAS / Céuaş *

panneau_Csavas

Depuis décembre 2005, les échanges avec l'associaion culturelle NADARA ont donné suite à une collaboration en septembre/octobre 2007 en vue de la création des Ateliers Artistiques et Scolaires après une 1ère rencontre durant l'été 2006.

roumanie_029

Pour vous éclaircir

Céuaş est situé dans la région roumaine de Transylvanie. Sa population est hétérogène : 70% appartiennent à la communauté hongroise et 30% à la communauté tsigane. Au total, il compte 900 habitants, dont plus de 200 enfants tsiganes.

A ce jour, le taux de fréquentation des jeunes tsiganes à l’école hongroise de Céuaş est très bas, ce qui engendre un taux d'analphabétisme de 80%.

Il pourrait s'expliquer par la discrimination que rencontrent les jeunes tsiganes en ne trouvant pas leur place au sein de la classe ou par l’antinomie des pratiques et logiques culturelles des communautés hongroises et tsiganes.

C'est la raison pour laquelle nous soutenons la création des Ateliers Artistiques et Scolaires.

Pose_photo

C'est donc à l'initiative des musiciens tsiganes que l'idée des Ateliers a germé, dont Francisc Iambor (président de NADARA) et Alexandra Beaujard (vice-présidente de NADARA)

violoniste

 

L'association culturelle roumaine « NADARA »,qui signifie « n’aie pas peur » en langue romani a impulsé le projet des Ateliers afin de favoriser le soutien scolaire et l'accès à la formation professionnelle des jeunes tsiganes de Céuaş tout en préservant leur culture.

roumanie_067

Les Ateliers Artistiques proposeront l'apprentissage de la danse et de la musique tsigane.

Les Ateliers scolaires, soit d'alphabétisation, pour que les jeunes bénéficient d'une instruction autour de la lecture, de l'écriture et des mathématiques

roumanie_070

NADARA promeut depuis 2000 l’amélioration des conditions de vie des familles tsiganes en répondant aux besoins d'urgences tout en préservant et promouvant leur culture. De plus, elle tente de trouver les solutions à un développement social, économique et culturel, progressif et durable de la communauté tsigane de Csavas..

roumanie_097

Divers projets ont déjà été finalisé par l'association culturelle NADARA grâce au soutien actif de nombreux bénévoles partenaires et des familles en faveur des Ateliers:

la rénovation de la route et construction d’un pont pour faciliter l’accès en tsiganie (quartier tsigane)

la construction de la Maison Culturelle permettant aux familles de se réunir car il leur était interdit de fréquenter la salle des fêtes de Céuaş.  Après sa rénovation, elle fera office de salle de classe dans le cadre des Ateliers Artistiques et Scolaires.

roumanie_063

la promotion de la culture tsigane en animant gratuitement des cours de danse et musique traditionnelle pour les enfants et les jeunes de Céuaş

Travaux d'éclairage des rues en tsiganie...ainsi que la mise aux normes européennes et la sécuraisation de la Maison Culturelle

Collecte et donations privées de fournitures scolaires pour 100 enfants (crayons, cahiers, trousses...) et l'acaht de matériel de bureau pour les professeurs et le directeur des Ateliers

* * * * * * * *

roumanie_104

Septembre et octobre 2007

  De nouvelles actions en faveur de l'ouverture des Ateliers

en partenariat avec NI PLUS NI MOINS

Cette rencontre a été possibe grâce à l'accueil de Fransisc IAMBOR et sa famile. De plus, la coopération active d'Alexandra BEAUJARD a largement favorisé l'organisation des chantiers, les transports, et les traductions.

David DUMEAU et Manou FROUMENTY de NI PLUS NI MOINS ont été ravis de vivre cette aventure enrichissante. Les projets ont aussi été co-subventionné individuellement (autosubvention pour David et FDAIJ pour Manou)


A la prochaine !!!!

roumanie_110

PROJET « PILE POELE »

Porteur de projet : David

Travaux_pour_installer_le_poele

Cette après-midi là, il fallait sortir le vieux poêle et refaire un socle de ciment pour bien consolider le nouvel aménagement

Beaucoup d'enfants et de jeunes sont venus voir se qui se tramait...ils ont beaucoup aidé ou contemplé le savoir-faire des plus vieux comme le fait Marius sur la photo ci-contre

Des_cailloux_pour_faire_le_ciment

Pendant qu'Alexandra (Nadara) et Marton (1ère photo) agrandissait l'emplacement du nouveau poêle, les enfants cherchaient des cailloux et Ionut préparait le ciment

Nous avons attendu que le ciment sèche avant d'y installer le poêle....heureusement ce jour là il ne pleuvait pas...c'est Karina la jument qui nous a rendu un p'tit service en tirant la charette jusqu'en tsiganie

Poele_a_bois

Et nous avons fait connaissance de Matei et sa femme, issus de la communauté tsigane Calderash (Cortocal ou Gabor) afin d'installer correctement les tuyaux d'évacuation de fumée.....Matei travaille donc le fer, il installe aussi les goutières des maisons.....un savoir-faire que les tsiganes détiennent depuis très longtemps.......Matei utilise des marteaux qu'il fait chauffer au feu de bois....tout un art.....

Ci-dessus vous pouvez voir David trop content de la première flambé du poêle !!

Les_derniers_gestes

ON DELOGE LES ARAIGNEES DANS LA MAISON CULTURELLE

Tous aux balais et on dépoussière !!! 

Projet1

De l'énergie pour redonner un coup de neuf à la Maison Culturelle que nous avons un peu resalie après s'être défoulés à la lutte bagareuse (Match France-Roumanie)

Sacr_e_Equipe___

Et le grenier aussi avant de l'isoler avec David, Adi, Marius et Claudiu

SI ON REFAISAIT UNE P'TITE BEAUTE A LA ROUTE

Atelier_pour_la_nature_3

Une sacrée équipe improvisée pour la nature et pour rendre le lieu plus agréable.

Manou venait juste de monter la colline en direction de la tsiganie. Adela était à ses côtés, et elle était en train de lui dire que la nature devait être protégée protéger. Manou a alors été chercher un balai de branches séchées qu'on lui a prêté et elle a commencé à balayer la route. Deux minutes plus tard, une jeune tsigane la rejoingnait, et puis deux autres, et les enfants.....

Atelier_pour_la_nature_2

....avec eux, nous avons fabriqué des balais de branches. Les garçons ont pris l'initiative d'aller chercher une brouette afin de ramasser tous les déchets.

C'était génial et cette impro nous a bien réveillée !!

RENOVATION DE LA ROUTE avec

l'Association La Cour des Miracles

Nous avons croisé la route de la Cour des Miracles (Strasbourg) qui soutient des projets sur place dont celui de l'association culturelle de NADARA.

Nous avons fait la connaissance de Sylvain VOGEL.....qui a d'ailleurs une super technique pour couper le bois !!!

La route avait besoin de pierres afin que le sol soit moins boueux les jours de pluie.

Et hop c'est parti !!

roumanie_190

La rigolle a été nettoyé afin que l'eau puisse mieux s'évacuer

Et regardez le beau sourire de chozli !!

Les_pierres_arrivent___

30 tonnes de pierres ont été livré....l'attraction du village ce soir-là quand le camion remorque a débarqué au village

Des_pierres__des_pierres_et_des_pierres

L'homme au tracteur est un hongrois qui a bien voulu nous aidé. Il a déversé les pierres de la route principale du village en haut de la tsiganie

Acces_a_la_Maison_Culturelle___apr_s

et notamment devant la Maison Culturelle pour en favoriser l'accès

roumanie_343

La cour des miracles a aussi finacé des dalles de béton afin de faire un trottoir jusqu'en tsiganie.....la route étant utilisée par nos amis les chevaux et leur charettes....

Allez Alin et Sylvain, au turbin !!

roumanie_398

Le centre de la tsiganie pendant que les plus baraques déchargent encore des dalles

roumanie_450

Stefan rentre du travail et le trottoir a bien pris forme

FABRICATION DE BANCS EN BOIS

Porteur de projet individuel : Manou

Denesh

Tout d'abord, c'est Denesh qui pense les bancs

Les_plus_jeunes_sont_a_l_oeuvre_1

Pendant que la jeunesse ponce les planches

Les_transmissions_intergenerationnelles

Réalisation des bancs avec échange intergénérationnel

c'était un moment que Manou a pris plaisir à observer....comme les enfants se fraillant une place afin de plonger leur regard avide dans ce savoir-faire.....

les ados n'ont pas hésité à taper du marteau....nos chefs de travaux "maestri", en l'occurence Denesh et Marton, étaient devenus de supers professeurs d'ébenisterie

poncage

De nombreuses initiatives ont été prises de la part des jeunes

Comme_a__l_ecole

Bientôt une vraie salle de classe...

...bancs, tables et tréteaux peuvent aussi servir aux mariages ou autres manifestations


ISOLATION DE LA MAISON CULTURELLE

Il a aussi été question d'isoler le grenier de la Maison Culturelle avec Alexandra, Manou et des enfants volontaires

Isolation_1

Isolation_2

ACTIVITES CULTURELLES

Les jours de grand soleil ont permis de faire de nombreux jeux à l'extérieur: jeu de balles, de mémoire, de rapidité, acrobaties, roulades.....

Activites

Ce sont avec des cubes en bois que les enfants ont pris plaisir à jouer seul ou en groupe....Adela était contente de les poncer....comme d'autres enfants qui passaient par là par hasard

Activites_2

La visite d'Alex et Linas (Ni plus ni moins) était la surprise....leur participation à des activités improvisées était la bienvenue

L_activite_de_Linas

Pendant qu'Alex jouait avec les enfants, Linas s'est vite entendu avec les jeunes afin de réaliser un panneau en bois....celui-ci a été installé à l'entrée de la Maison Culturelle, "Casa Culturala" en roumain.....Quant à Manou, elle prépare un jeu de l'oie sur un modeste morceau de plastique récupéré

Activites_culturelles_2

Quel succès !! les enfants souhaitaient tout le temps y jouer.....et avec un esprit coopératif, les plus grands étaient les autres qui savent à peine compter....les pions de ce jeu n'étaient pas des oies mais des cailloux coloriés avec couleurs et formes différentes....La prochaine fois, on pourra organiser un tournoi !!!!

PEINTURE DANS LA MAISON CULTURELLE

Alexandra et Tocsila (Nadara) souhaitait égayer ce lieu.....un jour Alexandra est arrivée en tsiganie avec un pot de peinture blanche et des pinceaux....une nouvelle activité était lancée !!!!

Peinture_1

Ce n'est que la première couche.....Manou a ramené des pigments de couleurs mais nous n'avons eu le temps......

Crima_et_Csila

Enfin, Alexandra Baeujard et Tocsila Iambor ont organisé un Bal d'Inauguration de la Maison culturelle.

Nadara_Gypsy_Band

Merci aux musiciens de NADARA GYPSY BAND d'avoir été présents....Vous pouvez reconnaître Alexandra à l'accordéon et Tocsila au violon....

Danse_2

Csila et son super déhanché !!!

Danse_3

Les rythmes de "joc tsiganesc" nous ont fait dansé une bonne partie de la nuit...Deux jours après Manou quittait Csavas, quel souvenir !!!

Danse

Animation Karaoké improvisée....Alin et Monica en duo "Spune-mi"

Karaoke

Nous espérons que les jeunes tsiganes bénéficiront du droit fondamental qu’est l’éducation, relatif à la déclaration du droit de l’enfant de 1989.

Actuellement la Maison Culturelle est prête à les recevoir pour des Ateliers d'Alphabétisation.

Le projet actuel de NADARA est la réalisation et la mise en fonction des Ateliers dans le quartier tsigane de Csavas. Elle attend un soutien institutionnel roumain afin de créer un poste de professeur.

roumanie_127

La route est encore longue mais on y croit !!!

Dès cette hiver, l'association culturelle NADARA, plus précisément F.IAMBOR organisera des cours de danse et de musique gratuits pour que les jeunes conservent leur héritage culturel.

contrebassiste

Quant à nous, la récolte de fonds continue pour que la Maison Culturelle soit ouverte !!!

(sanitaires, point d'eau, clôture, matériel pédagogique, extincteur, assurance...)

* Extrait du projet d'appui présenté par Emmanuelle Froumenty à la DRDJS dans le cadre du FDAIJ accordé en juin 2007

* * * * * * * *


25 avril 2007

La croisée des destins...


A l'heure où le soleil illumine nos yeux et nos sourires, nos corps s'ouvrent encore et encore à la musique tsigane...


Un soir qui me paraissait ordinaire, j'ai croisé la route de la Fanfare Vagabontu...l'aventure a en fait duré 5 jours, remplie de bonheur et d'échanges humainement enrichissants....les tsiganes roumains m'ont fait partager leur vie de voyageurs avec tant de respect, de fantaisie et de magie....Atypique rencontre qui nous a tous comblé...vous pouvez croiser aussi leur chemin car la fanfare déambule de ville en ville...


             vagabont00            

  Association BARI BAHTALI!

http://vagabontu.org/


vagabont0
vagabont2


Les musiciens de la Fanfare Vagabontu vous initient à la vie voyageuse sur des rythmes festifs où la clarinette serpente vos oreilles, accompagnée des trompettes et des barytons....si vous les  apercevez, je vous convie à vous élancer sur des danses tsiganes endiablées....


Et n'oubliez pas qu'ils vivent de leur musique, transmissions familiales à travers lesquelles les tsiganes préservent leur culture....Chaleureuses, festives et enjouées, leurs mélodies nous ont fait vibrer dans les rues de Bordeaux....Adorables soient-ils, ils animeront vos soirées lorsque vous serez en terrasse sirotant un verre !!   


                                   Yallah!!!

Publicité
Publicité
1 avril 2007

A propos des Journées du Film Ethnographique...


L'équipe de l'association l'Autre

a encore cette année atteint ses objectifs


La programmation du festival sur le thème des IDENTITES a permis de décupler les rencontres, les discussions et les débats qui se sont ouvrtes à des sujets d'actualité.


***


Le mercredi 4 avril était une journée de sensibilisation à la culture tsigane dans toute sa diversité en partenariat avec Ni plus ni moins.


***


          Contenus des débats (fichiers joints):


Lecole_de_Mr_jo_de_Clement_et_Jerome

Qui_a_peur_des_tsiganes_roumains_dEvelyne




Certainement à l'année prochaine pour une autre aventure avec l'association l'Autre  sur un autre thème.....avec des étudiants en Anthropologie culturelle et sociale et d'autres convives, avides de rencontres et de connaissances....


Belle aventure que nous avons vécu ensemble avec ses avantages et ses incovénients

                   

                                                                           

5 mars 2007

L'association l'Autre présente du 30 mars au 6

Affiche_de_Camille_s_lectionn_e



L'association l'Autre présente

du 30 mars au 6 avril 2007

la 12ème Edition des Journées du Film Ethnographique

sur le thème des "Identités"

http://jfe2007.blogspot.com/


Ni plus ni moins la suit dans son aventure en proposant la diffusion de "L'école de Mr Jo", un documentaire réalisé par Clément Gargoullaud et Jérôme Veyret et produit par Grand Angle.


_cole_de_Mr_Jo

http://mediaventure.over-blog.com/article-3567382.html



Il met en scène les Camions Ecole de l'ASET et les familles du voyage en Gironde.

les_instits_du_voyage

http://perso.orange.fr/aset.france/



Sa diffusion est prévu le 4 avril 2007 dans les locaux de l'université Bordeaux II. Le documentaire sera suivi d'une prise de parole du public et de ses invités

autour de la scolarisation des gens du voyage.


                                      ...à suivre

4 mars 2007

Dans "Grâce et dénuement", Alice Ferrey

grace_et_denuement

Dans "Grâce et dénuement", Alice Ferrey a écrit:

"Non, se disaient maintenant les frères Gitans, leurs vies n'étaient pas si misérables. Ils n'étaient pas les plus pauvres sans feu ni lieu, puisqu'ils avaient des camions, des caravanes et de belles femmes qui portaient de jeunes enfants. Que pouvait-on demander de plus à la vie?"

"C'est bien vrai que la vie est pleine de nuages. Et nous sommes à l'intérieur des nuages. Et parfois, c'est si noir que le noir vient en nous"

"Personne est fait pour vivre seul, ça c'est sûr et nous, Gitans, on l'a mieux compris que vous autres" dit Angéline, la grand-mère, une maîtresse femme, à la fois brusque et pleine de sagesse

"Ne te garde pas; ce qu'on garde pour soi meurt, ce qu'on donne prend racine et se développe"

"Celui qui donne le respect reçoit le respect"

"Le bonheur nous rend la beauté et notre âme éclaire notre corps"

"Tout est beau dans ce que l'on aime, tout ce que l'on aime a de l'esprit"

                                                                           ...bonne lecture...

5 février 2007

BREVES DE L'ASSO


Notre première soirée a vu le jour dans la nuit du 25 au 26 janvier 2007 à la MAC (Maisons des Activités Culturelles près de Bordeaux).

***

Cette démarche d'autofinancement a fait l'objet d'un partenariat avec l'ASSE (association des étudiants en Science de l'Education) et avec l'Autre (association des étudiants en Anthropologie Sociale et Culturelle). Elle a alors donné naissance à une solidarité associative
que nous souhaitons promouvoir et renouveler afin de donner du sens notre petit réseau partenarial en construction.


***

L'équipe de Ni plus ni moins remercie tous les bénévoles ayant contribué(e)s à la concrétisation de cette soirée.
Ils sont musiciens, techniciens du son, adhérents des associations de Ni plus ni moins, de l'ASSE et de l'Autre.

***

Ce fut une rencontre enrichissante et remplie de fantaisie autour d'une musique populaire et festive, durant laquelle les 30 musiciens ont échangé autrement autour d'un boeuf improvisé en fin de soirée.
Des liens ont été tissé entre tous les participants.


Ce moment a aussi permis la diffusion des photos de Michel de Langeveld retraçant des scènes quotidiennes des Tsiganes du village de Ceuas en Roumanie. Ces images ont éveillé la curiosité du public, une occasion de parler fortuitement de leurs situations sociales et scolaires.
De nombreux regards ont été portés sur ces clichés qui ont largement sensibilisé jeunes et moins jeunes présent(e)s de cette soirée.


***

Que du bonheur !!!  pourvu que ça dure!!!


24 janvier 2007

Dossier associatif

16_358_1_

Pourquoi Ni plus ni moins ?

 

 A la suite de recherches dans le cadre d'études universitaires, deux membres de l'équipe de Ni plus ni moins se sont largement intéressées à la scolarisation des enfants tsiganes. Après constat, des problématiques ont émergé concernant les relations « famille-école ». De plus, le Conseil de l'Europe (recommandation 2OOO) tend à mobiliser les acteurs de l'éducation en vue de nouvelles stratégies éducatives pour les enfants tsiganes. En effet, beaucoup fréquentent l'école de manière aléatoire, d'autres n'y sont jamais présents et le taux d'analphabétisme s'accroît.

18_358_1_

 En tant que membres de l'équipe de Ni plus ni moins, nous nous accordons sur une valeur commune: l'importance de la diversité culturelle dans nos sociétés à l'heure européenne. Nous souhaitons nous pencher sur le rapport à l'Autre dans un respect des particularismes individuels et collectifs.

 En effet, la différence habite notre monde et fait partie intégrante de l'humanité dans toutes ses cultures. Elle permet à chacun de se positionner dans une société donnée, de s'affirmer, mais aussi en la reconnaissant en tant que telle, de connaître donc de reconnaître, d'échanger, ainsi de s'enrichir individuellement par le biais des relations sociales. De plus, le regard que nous portons à l'Autre est significatif de la pensée que nous en avons. Il s'avère que si ce regard est empreint d'images façonnées et entretenues par les sociétés, il peut y refléter une vision très stéréotypée, qui, ancrée dans les esprits, ne permet pas une ouverture suffisante pour vivre ensemble.


88_358_1_

 

 Nous trouvons alors un point commun autour de la confrontation des cultures : les stéréotypes se construisent et sont véhiculés de part et d'autre de façon similaire. Il nous paraît donc important de combattre l'ignorance en développant le respect mutuel par l'échange culturel.


24_358_1_

 L’association Ni plus ni moins a réfléchi ses objectifs autour de deux grands axes:
*La culture tsigane 

 - contribuer à amenuiser les stéréotypes afin d’éviter une certaine réticence culturelle

    - permettre un échange culturel afin de promouvoir une meilleure connaissance des milieux tsiganes

 

*

L’éducation

- tenter de comprendre les liens existants entre les communautés tsiganes et les institutions scolaires

- favoriser un autre rapport à l’École en proposant une ouverture pédagogique alternative 

93_358_1_


Quelles interventions?


L'équipe de Ni plus ni moins souhaite orienter ses interventions en cohérence avec le public rencontré. S'inscrivant dans une démarche de non-assistanat, elle devra prendre en considération la volonté des familles et des enfants tsiganes, afin que ceux-ci soient pleinement acteurs. De ce fait, cette participation active donnera un aspect solidaire et citoyen à nos actions.

 

13_358_1_

Nous interviendrons sur plusieurs terrains, dans différents domaines et avec des publics divers:

 Rencontres autour de questions sociales et scolaires concernant les tsiganes

   -  Mise en coopération avec des structures associatives et territoriales pour la durabilité des projets d'action

  - Organisation d'évènements culturels et artistiques à Bordeaux (concerts, expositions, projection-débat...)

Des activités pourront être proposées à nos partenaires, correspondantes à nos actions et aux différentes compétences des membres de l’équipe:

              Ateliers d’animation (arts plastiques, mime, photo, contes...)

                                  Accompagnement à la scolarité

roms_de_roumanie_1_         
            
Calendrier prévisionnel 2007  


FEVRIER

Soirée de présentation de Ni plus ni moins avec concert acoustique

AVRIL

Soirée d’échange de musique populaire

(auto-financement du projet partenarial en Roumanie) 

JUIN

Festival des Cultures Solidaires à Cadillac ???

Soirée d’échange de musique populaire

(auto-financement du projet partenarial en Roumanie)

  Assemblée générale de l’association

JUILLET/ DECEMBRE

Intervention en Roumanie pour la création d’une école artistique dans le village de Céuaş  en Transylvanie ???

 

Publicité
Publicité
1 2 > >>
assoniplusnimoins@yahoo.fr
  • Nos actions visent à promouvoir une meilleure compréhension de la culture Tsigane, à lutter contre les discriminations et les préjugés racistes et à favoriser l'accès à l'éducation, droit fondamental pour une reconnaissance socioculturelle
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité